Stage vitesse Paris – PUC Roller



Site officiel de la section Roller du Paris Université Club.
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Encore un beau dimanche roller à la Piste de la Muette dans le 16ème arrondissement de Paris.
Enormément de patineurs ont répondu présents pour cette 4ème édition, record d’affluence battu donc, avec au bas mot près de 70 patineurs présents sur la journée.
L’esprit du stage reste le même, accueillir le maximum de pratiquants afin de leur permettre d’évoluer sur un site sécurisé avec un encadrement qualifié et compétent.
Tous les âges et tous les niveaux sont acceptés, ce qui fait l’originalité du stage. Du débutant débrouillard au confirmé compétiteur, il y en a pour tous les goûts.
Walter encadre les initiations, sur le terrain de basket attenant, permettant une sécurité optimum, eh oui les grillages peuvent servir lorsque l’on veut s’accrocher à quelque chose.
C’est les fondamentaux qu’il fait travailler, position de base, poussée, équilibre afin de démarrer les deux heures sereinement.
Goyan encadre les débrouillards, au milieu de la piste pour une séance riche en diversité. Position de base, poussée latérale, prise de carre, freinage sont au programme.
Lors de ces deux heures, nous proposons des moments techniques puis des moments un peu plus physiques où nous laissons les patineurs s’exprimer sur l’anneau et mettre en pratique ce qu’ils viennent de voir.
Pour le second groupe, de 13h à 15h, le programme était très chargé :
Travail technique : croisé en ligne droite, agilité sur les patins en sautant d’un appui à un autre, départs en ligne à plusieurs, trajectoire dans les virages, vélocité dans les croisés en virage.
Travail physique : 1x 1000m (5 tours) à fond ; 1 x 5000m (25 tours) X2 !
C’est dire si à la fin de la séance, certains étaient pas mal fatigués. Le soleil n’aidant pas bien entendu.
Gilles se tient en POSITION DE BASE . Une ligne jaune virtuel permet de constater l’alignement de 3 points : épaule, genou et patin. L’angle d’assise en rouge est correct, ni trop haut, ni trop bas. Cela est confirmé par le fait que ses bras sont tendus, avec mains sur les genoux. Cette position lui permet un confort optimum.
Antoine sur cette photo à été un peu gribouillé. En effet, le poids de son corps devrait se situer sur l’une de ses jambes, mais comme on peut l’apercevoir ici, il est plus au milieu que sur l’une des deux. En respectant le reste de son corps, nous avons décalé virtuellement sa jambe gauche afin de bien prendre conscience du décallage.
Florence a également un souci dans les virages. Le haut de son corps est trop “lancé” dans le virage, ici son épaule gauche est totalement désaxée par rapport à la ligne jaune verticale. Avec un petit peu de correction, on peut tenter de situer son buste en bleu afin de la repositionner dans ce virage.
Même souci pour Rémi. La prise de carre de son patin gauche est correcte, mais le haut du corps est beaucoup trop “lancé” dans le virage, il vrille des épaules et va par la suite manquer d’appuis et d’adhérence ainsi que de stabilité. La zone bleu représente l’endroit où il aurait “du” être au niveau de son buste.
Position d’attaque dans le virage à l’extérieur. Caroline parvient parfaitement à maintenir les alignements de son corps, même lancé à pleine vitesse. Pour Antoine à sa droite, c’est un peu plus difficile, le souci vient principalement de l’axe de ses épaules, en lancant ses bras, il tire le haut de son corps vers la gauche ou la droite du virage, cela le déséquilibre et ses appuis sont plus fuyants que ceux de Caroline.
Lors de ce 1000m, on peut vite voir qui est “assis” et qui ne l’est pas. Ou plutôt constaté que seuls Caroline, Yann et Antoine sont bien assis, les autres, devant, sont plus debouts qu’ils ne devraient l’être. La ligne orange est la hauteur de Gilles le premier et la ligne jaune est la hauteur de Caroline en huitième position. Beaucoup de têtes sont entre les lignes.
Deux exemples de posé de patin. Claude en jaune arrive à “verrouiller” sa cheville lorsqu’il ramène son patin. Heiner en violet ne la verrouille pas et l’on voit bien qu’il va d’abord poser la première roue alors que la pause doit être uniforme.
On dirait des roseaux mais ce ne sont pas des flamands roses 😉
La ligne orange provient de la cuisse du patineur (elle va déterminer son angle) et se projeter au sol. Plus la ligne est “penchée”, plus on constate une assise au niveau de la cuisse. Plus elle est “droite” et plus on constate que le patineur n’est pas assis. CQFD 🙂
Même constat ici avec renforcement de ligne verte verticale afin de constater les écarts de place et l’harmonie du peloton.
Merci de votre présence et à la semaine prochaine 🙂